Le gouvernement français est prêt à soutenir la consolidation des équipementiers automobiles européens, alors que le secteur est confronté à des changements radicaux.
Les nouvelles règles de l’Union européenne limitant les émissions des véhicules, la baisse de la demande de voitures diesel et le passage à la production de véhicules électriques mettent les fournisseurs sous pression, en particulier les petites entreprises qui n’ont pas les moyens financiers d’investir dans de nouvelles technologies.
« Pour les équipementiers et les fournisseurs qui vont être confrontés à une période difficile, avec de nombreux changements, les regroupements peuvent être une réponse », a déclaré Thomas Courbe, qui dirige le service du ministère des Finances chargé de superviser la politique industrielle du président Emmanuel Macron, dans une interview.
« En France, une cinquantaine d’entreprises fabriquant des composants pour véhicules diesel, représentant environ 13 400 emplois, connaissent de « graves difficultés », selon le ministère des Finances. Les grands équipementiers automobiles n’ont pas été totalement épargnés.
Valeo SA a déclaré qu’elle allait réduire son personnel dans le cadre d’un plan d’économies faisant suite à une série d’avertissements sur les bénéfices.
Les fabricants d’autres pays s’empressent de s’adapter. L’Allemand Continental AG, deuxième fournisseur mondial de pièces de rechange a récemment annoncé un plan de restructuration de dix ans qui pourrait toucher jusqu’à 20 000 emplois et a déclaré qu’il allait se séparer de ses activités de groupe motopropulseur, une mesure qui fait écho aux initiatives de Delphi et Autoliv Inc.

Les constructeurs automobiles recherchent également des partenaires pour partager les investissements coûteux nécessaires au développement des technologies électriques et de conduite autonome. Le groupe PSA, fabricant de Peugeot, et Fiat Chrysler Automobiles NV ont pour objectif de signer un accord contraignant de rapprochement d’ici la fin de l’année, plusieurs mois après l’échec des négociations de fusion entre Fiat et Renault SA.
Jean-Dominique Senard, président de Renault, a mis en garde contre un « tsunami » qui s’abat sur l’industrie automobile et a accusé les autorités publiques qui cherchent à limiter la pollution de « sous-estimer l’impact social de la question ».
« Nous nous dirigeons vers une transformation qui entraînera d’importantes suppressions d’emplois », a-t-il déclaré au début du mois lors d’un événement organisé par le ministère des Finances, au cours duquel le gouvernement a dévoilé des mesures visant à soutenir les fournisseurs, notamment des prêts garantis et un fonds pour les soutenir.Bataille de batteries:La France soutient également un effort européen pour fabriquer des batteries pour les voitures électriques, un marché actuellement dominé par les producteurs asiatiques.
Une usine française exploitée par PSA et Saft, une unité de Total SA, commencera à produire en 2022, créant environ 2 000 emplois, a déclaré M. Courbe.
L’installation visera également à développer la prochaine génération de batteries, y compris les batteries à l’état solide, a-t-il ajouté. En début de semaine, l’Union européenne a approuvé l’aide de sept États membres, dont la France et l’Allemagne, pour développer l’industrie des batteries par le biais d’un groupe d’entreprises.
La France investira 700 millions d’euros (776 millions de dollars) sur un total de 3,2 milliards d’euros provenant des pays concernés, selon le ministère des finances.
Le profil de l’industrie du marché secondaire de l’automobile en France fournit des informations sommaires qualitatives et quantitatives de première ligne, notamment : la part de marché, la taille du marché (valeur et volume 2017-21, et prévisions pour 2026).

Le profil contient également des descriptions des principaux acteurs, y compris des mesures financières clés et une analyse des pressions concurrentielles sur le marché.
Principaux points forts
- Le secteur du marché secondaire de l’automobile comprend la vente de composants automobiles destinés à être utilisés sur les véhicules après le premier achat.
- Le marché français de l’après-vente automobile devrait générer 20,9 milliards de dollars en 2021, soit un taux de variation annuel composé (TCAC) de -0,3 % entre 2017 et 2021.
- Le volume de consommation du marché devrait diminuer avec un TCAC de -1% entre 2017 et 2021, pour atteindre un total de 0,5 milliard d’unités en 2021.
- Le marché a affiché une croissance constante jusqu’à un déclin sévère de 19,2 % en 2020. Cette baisse a été largement induite par la pandémie de COVID-19, qui a provoqué une chute de 21,5 % de l’industrie de la construction automobile en Europe.
- Portée
- Gagnez du temps en effectuant des recherches de base en identifiant la taille, la croissance et les principaux acteurs du marché de l’après-vente automobile en France.
- Utilisez l’analyse des cinq forces pour déterminer l’intensité concurrentielle et donc l’attractivité du marché de l’après-vente automobile en France.
- Les profils des principales entreprises révèlent les détails des opérations mondiales et des performances financières des principaux acteurs du marché de l’après-vente automobile.
- Ajoutez du poids à vos présentations et vos argumentaires en comprenant les perspectives de croissance du marché français de l’après-vente automobile grâce à des prévisions sur cinq ans en valeur et en volume.